Le portrait – Calogero
Il mélange au fond de sa tasse, du miel
Il regarde par le vasistas, le ciel
A chaque fois que passe un avion, il se dit que c’est peut-être elle
Qui passe au-dessus de sa maison, on lui a dit qu’elle était au ciel
Il rêve couché sur un parquet, dans les bras de sa mère dessinée à la craie
Tous les soirs en secret, ce dessin il le fait, trait pour trait, à partir d’un portrait
Il rêve couché sur un parquet, dans les bras de sa mère dessinée à la craie
Tous les soirs en secret, ce dessin il le fait, trait pour trait, à partir d’un portrait
Perdu au fond de sa classe, il s’emmêle
Il se débat avec le coriace pluriel
Puis il explique à sa maîtresse, pourquoi «parent» ne prend pas d'»s»
Des câlins il en voudrait tellement, ne serait-ce qu’un par an
Il rêve couché sur un parquet, dans les bras de sa mère dessinée à la craie
Tous les soirs en secret, ce dessin il le fait, trait pour trait, à partir d’un portrait
Il rêve couché sur un parquet, dans les bras de sa mère dessinée à la craie
Tous les soirs en secret, ce dessin il le fait, trait pour trait, à partir d’un portrait
Il rêve couché sur un parquet, dans les bras de sa mère dessinée à la craie
Tous les soirs en secret, ce dessin il le fait, trait pour trait, à partir d’un portrait
Trait pour trait, à partir d’un portrait